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Austérité en FR, tutelle UE, élections US, BRICS : Les enjeux cachés décryptés par Tom Benoît.

Dans une interview incisive, l’essayiste et économiste Tom Benoît dresse un tableau sombre de la France actuelle.

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Dans une interview incisive, l’essayiste et économiste Tom Benoît dresse un tableau sombre de la France actuelle. Sa vision, teintée de pessimisme, met en lumière les failles d’un système qu’il juge à la dérive. 

Un Déni de la Réalité et une Rupture de Confiance

Tom Benoît dénonce avec force le déni de la réalité qui caractérise, selon lui, la classe politique française. Les dirigeants, aveuglés par leur idéologie, persistent dans des politiques inefficaces qui conduisent le pays à la ruine. « On arrive à une période où la mondialisation et le capitalisme sont tellement faussés, galvaudés, que on s’attaque directement aux unités de mesure ou aux valeurs essentielles », assène-t-il, pointant du doigt un système corrompu qui a perdu son sens moral.

Ce déni de la réalité s’accompagne d’une rupture de confiance généralisée envers les institutions. Médias, système médical, agences de notation, tous sont perçus comme des instruments au service d’une élite déconnectée du peuple.

Un gouvernement qui taxe pour faire fonctionner l’hôpital public, pour faire fonctionner justement le système de retraite, le système de santé, c’est un fait, c’est « logique ». Par contre, un gouvernement qui se dit « ah on a absolument besoin d’argent parce qu’on a dépensé à tort et à travers […], et qui se dit « on va donc légaliser les casinos en ligne », là ça devient du vice

La France, un Pays « Soviétisé » ?

Tom Benoît va plus loin en établissant un parallèle inquiétant entre la France et l’ancien modèle soviétique. Il observe une « soviétisation » rampante de la société française, marquée par une intervention croissante de l’État dans l’économie et une érosion des libertés individuelles.

« Un gouvernement qui taxe pour faire fonctionner l’hôpital public, pour faire fonctionner justement le système de retraite, le système de santé, c’est un fait, c’est logique entre guillemets. Par contre, un gouvernement qui se dit ‘ah on a absolument besoin d’argent parce qu’on a dépensé à tort et à travers […], et qui se dit ‘on va donc légaliser les casinos en ligne’, là ça devient du vice », s’indigne-t-il, dénonçant une politique fiscale confiscatoire qui asphyxie l’initiative privée et entrave la prospérité.

La Montée en Puissance d’un « Capitalisme Oligarchique »

Au cœur de ce système dysfonctionnel se trouve, selon Tom Benoît, une élite déconnectée des réalités du peuple. « On a un prisme quand même qui est très français en se disant il faut sortir de ça, voilà. Il faut pas se dire : on a des problèmes aujourd’hui sociaux et on gagne plus d’argent en France et on n’arrive pas à faire des entrées de devises, donc c’est partout pareil. Non non, c’est pas partout pareil ». Il pointe du doigt un « capitalisme oligarchique » qui favorise une poignée de privilégiés au détriment du plus grand nombre.

Le « Wokisme », Symptôme d’une Déconnexion Profonde

Pour Tom Benoît, le « wokisme » est l’un des symptômes les plus criants de cette déconnexion. « Le wokisme […] a pour principe de base de dire : je rejette mon corps », affirme-t-il, y voyant une forme de nihilisme qui pousse les individus à se déconnecter de la réalité et à embrasser des idéologies artificielles.

Un Appel à la Prise de Conscience

Le discours de Tom Benoît, bien que pessimiste, se veut avant tout un appel à la prise de conscience. Il invite les Français à ouvrir les yeux sur la réalité du déclin français et à ne pas se laisser bercer par les illusions d’un système à bout de souffle. Il souligne l’importance de s’inspirer d’autres modèles, comme celui des pays du Moyen-Orient, où l’esprit d’entreprise et la liberté individuelle sont davantage valorisés.

Tom Benoît nous offre une analyse sans concession de la France contemporaine. Son discours, bien que controversé, a le mérite de poser les bonnes questions et de nous inciter à réfléchir à l’avenir que nous souhaitons construire.

 

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