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La bataille pour la transparence des contrats de vaccins COVID-19 : un procès européen historique

Conférence de presse concernant l’affaire judiciaire impliquant Ursula von der Leyen, Pfizer, et BioNTech.

Source: Bam Press

À Liège, en Belgique, l’atmosphère était électrique le 6 décembre 2024. Frédéric Baldan, un citoyen belge, et son avocate, Diane Prota, ont tenu une conférence de presse suite à une audience cruciale dans leur combat juridique contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, ainsi que les géants pharmaceutiques Pfizer et BioNTech. Au cœur de l’affaire se trouvent les contrats d’achat de vaccins contre la COVID-19, entourés d’un voile de secret depuis le début de la pandémie. Baldan et Prota, soutenus par un nombre croissant de plaignants, accusent Von der Leyen de corruption, de destruction de documents publics et d’entrave à la justice.

Ce procès, qui a débuté en avril 2023, est rapidement devenu un symbole de la lutte pour la transparence et la responsabilité des institutions européennes. Le nombre de plaignants a doublé, passant de 500 à 1000, et inclut désormais deux États membres, la Pologne et la Hongrie, ainsi que divers groupes de citoyens, des ONG, des collectifs de pilotes et d’hôtesses de l’air inquiets de l’impact des vaccins sur la sécurité aérienne, et même un ancien député européen, Robert Roos, qui avait participé à l’audition d’Albert Bourla, PDG de Pfizer, devant la commission COVID du Parlement européen. Cette mobilisation citoyenne sans précédent témoigne de l’importance de l’affaire pour les Européens. « Ce procès a comme plaignants actuellement au moins un Européen sur 10 », souligne Diane Prota.

L’un des objectifs principaux de cette action en justice est de faire la lumière sur le contenu des contrats d’achat de vaccins, qui sont restés secrets malgré les demandes répétées de parlementaires et d’associations de défense de la transparence. Les plaignants accusent la Commission européenne de protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques au détriment de la santé publique et des droits fondamentaux des citoyens. « Le secret des affaires vise éventuellement à protéger quand il y a des concurrences, un intérêt, un avantage concurrentiel. […] Quand on on cache le fait qu’un produit n’a pas les spécifications, les effets qu’on lui prête en public ce n’est pas de nature à donner un avantage concurrentiel, c’est de l’ordre de l’escroquerie », dénonce Frédéric Baldan.

L’affaire repose sur trois points de droit clés : l’incompétence du Parquet Européen (PPO), l’immunité d’Ursula von der Leyen, et l’intérêt à agir des plaignants. Concernant le PPO, Baldan et Prota argumentent qu’il n’a aucune compétence pour interférer dans cette affaire, son rôle étant limité à la protection du budget de l’Union Européenne. Ils l’accusent d’avoir délibérément entravé l’enquête menée par le juge d’instruction belge, notamment en retardant la fixation des audiences et en dissimulant des informations. Fait sans précédent, le juge d’instruction a refusé de se présenter à l’audience du 6 décembre, un signe clair, selon les plaignants, de l’ingérence du PPO dans la procédure judiciaire.

L’immunité d’Ursula von der Leyen est également contestée. Dianne Prota insiste sur le fait que l’immunité de la présidente de la Commission est fonctionnelle et non personnelle, ce qui signifie qu’elle ne s’applique qu’aux actes accomplis dans le cadre de ses fonctions officielles. Elle cite une jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) qui exclut la corruption des fonctions officielles des fonctionnaires européens. Or, les plaignants affirment que les SMS échangés entre Von der Leyen et Albert Bourla ne relèvent pas de ses fonctions officielles, et constituent donc un point d’entrée pour lever son immunité. Ils soupçonnent qu’Ursula von der Leyen a outrepassé ses fonctions en s’ingérant directement dans les négociations avec Pfizer, court-circuitant les mécanismes de contrôle habituels.

« Le Parquet Européen (PPO), censé protéger le budget de l’UE, entrave l’enquête du juge belge et tente de protéger Von der Leyen en invoquant une immunité qu’elle ne possède pas. »

Enfin, la recevabilité des plaignants est contestée par les défendeurs, qui remettent en question leur intérêt à agir. Diane Prota rappelle que le droit belge n’exige qu’un intérêt apparent au stade de l’instruction, et que cet intérêt est clairement établi dans cette affaire16. Elle met en avant le préjudice moral subi par les citoyens du fait de la violation de leur droit à la transparence, un droit fondamental garanti par la Constitution belge.

Au-delà des aspects juridiques, Baldan et Prota accusent Von der Leyen et Kövesi de collusion et d’entrave à la justice. Ils pointent du doigt des pratiques anormales du PPO, notamment le refus d’accès au dossier d’instruction et l’envoi de la police pour empêcher Dianne Prota d’exercer ses droits en tant qu’avocate. Ils dénoncent un « acte malveillant et volontaire du Parquet Européen » visant à protéger Ursula von der Leyen20. Ils s’interrogent également sur l’indépendance de la CJUE, citant le retrait de documents qu’ils avaient déposés au greffe. Ils considèrent que le Parlement européen a agi dans l’illégalité en confirmant Ursula von der Leyen à la tête de la Commission, malgré l’existence de la plainte pénale.

Frédéric Baldan et Dianne Prota affirment avoir des preuves matérielles des infractions commises et se disent confiants dans l’issue du procès. Ils insistent sur l’importance de cette action citoyenne pour rétablir la transparence et l’état de droit en Europe. Ils appellent les journalistes à enquêter sur cette affaire et à interroger les avocats des parties adverses.

L’affaire Baldan contre Von der Leyen et Pfizer est un procès historique qui pourrait avoir des conséquences majeures pour l’Union Européenne. Il met en lumière les tensions entre la protection des intérêts des citoyens et les pressions des lobbies, et soulève des questions fondamentales sur la transparence et la responsabilité des institutions européennes. L’issue de ce procès est incertaine, mais une chose est certaine : il marquera un tournant dans la relation entre les citoyens européens et leurs institutions.

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Ukraine-Russie : vers un tournant du conflit ? L’analyse éclairée de Jacques Baud sur QG TV

Source: QG TV

Dans un contexte international marqué par une intensification des tensions autour du conflit ukrainien, l’émission « Ukraine-Russie : en marche vers un conflit général ? » sur la chaîne YouTube QG TV a offert une analyse pointue et souvent à contre-courant de Jacques Baud, ancien membre du renseignement stratégique suisse et fin connaisseur de la région. Face à Aude Lancelin, Baud a décrypté les récents développements, notamment la proposition ukrainienne de cessez-le-feu et les dynamiques entre les différents acteurs internationaux.

Dès l’entame, l’annonce d’une proposition ukrainienne de cessez-le-feu de 30 jours, soumise à la Russie, soulève des interrogations. Baud se montre prudent quant à l’émergence d’une paix durable . Il souligne d’emblée un élément significatif : la délégation ukrainienne ayant discuté avec les États-Unis en Arabie Saoudite était dirigée par M. Yermak, chef d’état-major de Zelensky, mais sans la présence du président ukrainien lui-même, alors qu’il était en visite dans le pays . Cette absence, conjuguée au fait que Zelensky n’avait pas été invité aux précédentes discussions entre Américains et Russes à Riyad, suggère une volonté américaine de tenir l’Europe à distance et de privilégier des négociations bilatérales .

Selon Baud, les États-Unis, bien qu’ayant annoncé un rétablissement de leur aide militaire à Kiev , souhaitent avant tout se dégager de ce conflit et pousser à des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine3. Washington exerce une pression sur les deux parties, ayant déjà menacé la Russie de sanctions en janvier . Baud rappelle que la Russie s’est toujours montrée prête à négocier, se sentant même parfois « doublée » par les Occidentaux lors de précédentes discussions . Du côté ukrainien, Baud perçoit une réticence de Zelensky à s’asseoir à la table des négociations, privilégiant une position de force irréaliste . Il note également que les Européens semblent tout faire pour empêcher une négociation, alimentant le conflit plutôt que de chercher une solution diplomatique.

Rappelant ses précédentes analyses, Baud souligne que l’Ukraine n’a jamais eu le dessus dans ce conflit. Il cite les déclarations de Zelensky en mai-juin 2022 et du général Zaloujny en décembre 2022, reconnaissant leur dépendance totale à l’aide occidentale et la destruction de l’armée ukrainienne à plusieurs reprises. L’objectif russe, réitéré par Vladimir Poutine, est la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, visant à retirer la menace militaire pesant sur la population russe et non à occuper le pays. Baud insiste sur le fait qu’il s’agit d’une guerre d’attrition, où le temps joue en faveur de la Russie, militairement plus fort . La prolongation du conflit ne fait qu’aggraver la situation de l’Ukraine. Baud critique l’absence d’objectif clair de la part des soutiens de l’Ukraine, se demandant ce que signifierait une victoire ukrainienne et une défaite russe.

Face au récit dominant d’une Russie expansionniste menaçant l’Europe, Baud se montre catégorique : la Russie n’a jamais exprimé de telles intentions. Il rappelle l’incohérence du discours occidental, qui présentait initialement l’armée russe comme faible avant de la dépeindre comme technologiquement avancée. Baud replace la genèse du conflit dans le contexte du décret de Zelensky de mars 2021 visant à la reconquête de la Crimée et du sud, et l’intensification des bombardements ukrainiens sur le Donbas dès la fin mars 2021. La reconnaissance par Poutine de l’indépendance des républiques du Donbas en février 2022 visait à justifier une intervention russe pour protéger ces populations .

Concernant l’inquiétude des pays baltes, Baud estime qu’elle est fondée, non pas en raison d’une volonté russe de reprise territoriale, mais en raison du traitement des minorités russes dans ces pays, où elles n’ont pas toujours les mêmes droits que les autres citoyens. Il établit un parallèle avec la situation dans le Donbas, où la question linguistique et d’autonomie était centrale. La Pologne, quant à elle, poursuit une politique étrangère axée sur la reconstitution de l’Intermarium, un projet distinct des préoccupations russes actuelles.

Baud analyse sévèrement le discours martial d’Emmanuel Macron, évoquant une politique intérieure visant à redorer son image. Il souligne le manque de moyens militaires européens sans le soutien américain et les risques d’une escalade nucléaire. L’idée d’un partage de l’arme nucléaire au niveau européen lui apparaît peu réaliste et potentiellement dangereuse, rappelant le principe de dissuasion du faible au fort et les risques de représailles directes sur le pays ayant lancé un missile.

Évoquant la possibilité d’un retrait américain de l’OTAN, Baud rappelle que l’OTAN repose sur le parapluie nucléaire américain et que son retrait la rendrait de facto obsolète. Si les États-Unis se désengageaient, une Europe de la défense pourrait émerger, mais elle nécessiterait une vision commune en matière de politique étrangère, actuellement inexistante. Baud met en lumière les priorités divergentes des États membres de l’UE. Il critique également la récupération politique interne des tensions internationales. Contrairement au récit dominant, Baud souligne que l’Europe a dépensé davantage pour l’achat de produits pétroliers russes que pour aider l’Ukraine, révélant des priorités économiques paradoxales. Il pointe également la dépendance européenne aux armements américains et la faiblesse de son propre complexe militaro-industriel.

l’Europe a dépensé davantage pour l’achat de produits pétroliers russes que pour aider l’Ukraine

Baud insiste sur le fait que la meilleure sécurité réside dans de bonnes relations avec ses voisins, y compris la Russie . Il déplore le manque de volonté de dialogue avec Moscou, citant l’argument fallacieux de ne pas faire de prime à l’agresseur . Il rappelle l’incohérence de Macron, qui prônait initialement de ne pas humilier la Russie avant d’adopter une posture belliqueuse. Selon Baud, Macron manque de crédibilité sur la scène internationale et a été exclu des négociations. Il dénonce les mensonges proférés par Macron, notamment sur la responsabilité de la rupture des accords de Minsk. Ces accords étaient un accord interne à l’Ukraine, garanti par la France, l’Allemagne et la Russie, et plusieurs dirigeants occidentaux ont reconnu n’avoir jamais eu l’intention de les appliquer, cherchant à gagner du temps pour réarmer l’Ukraine.

Face à la perspective de négociations, la Russie est en position de force et dictera ses termes. La principale inconnue réside dans la position de l’Europe, qui semble actuellement s’opposer à toute négociation, malgré les discussions en cours entre les États-Unis et l’Ukraine.

Concernant les allégations de collusion entre Washington et Moscou, Baud les relègue au rang du narratif européen, similaire au « Russia gate », totalement дискредитированный (totalement discrédité) . Il rappelle que maintenir des canaux de communication diplomatiques n’implique pas une sympathie particulière pour l’une ou l’autre partie . Baud note une différence d’approche entre l’administration Biden, marquée par une dimension personnelle et émotionnelle, et celle potentielle de Trump, qui analyserait le conflit sous un angle pragmatique et commercial, privilégiant la reconstruction de l’Amérique et considérant le front russe comme mineur par rapport à la Chine. Trump n’est pas pro-russe et a même menacé la Russie de sanctions en cas de refus de négocier . Baud contraste le manque de diversité et la pensée unique des médias français avec la vision plus large et factuelle du conflit qu’offre la presse américaine. Il déplore la crise profonde du journalisme français sur ce sujet.

Jacques Baud met en lumière la complexité du conflit ukrainien, les dynamiques souvent cachées entre les acteurs internationaux et les narratifs biaisés qui prévalent en Europe. Son expertise offre une perspective nuancée, soulignant les impasses d’une approche uniquement belliciste et la nécessité d’une analyse rationnelle pour envisager une résolution du conflit. La fin du conflit, bien que souhaitée par les États-Unis, reste incertaine et dépendra des positions de la Russie et de l’évolution de la position européenne.

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Clash Trump-Zelensky : Révélations Explosives à la Maison Blanche et Conséquences pour l’Ukraine

Clash entre Trump Zelinski

La rencontre tant attendue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche a viré au clash explosif, dévoilant des tensions jusqu’alors dissimulées. L’échange tendu entre les deux dirigeants révèle des désaccords profonds sur la stratégie à adopter face à la Russie et soulève des questions cruciales sur l’avenir de l’Ukraine. Cet affrontement diplomatique, marqué par des reproches mutuels et des ultimatums, pourrait redéfinir les relations internationales et influencer considérablement l’évolution du conflit ukrainien.

Un Débat Tendu Qui Dégénère

Dès les premières minutes de leur rencontre, l’atmosphère s’est considérablement détériorée entre Trump et Zelensky. Ce qui devait être une discussion diplomatique s’est rapidement transformé en confrontation ouverte. Les échanges, marqués par un ton inhabituellement agressif, ont surpris même les observateurs les plus aguerris. Les caméras ont capté des moments de tension palpable entre les deux hommes d’État, révélant des divergences fondamentales sur la gestion du conflit.

Zelensky face à Trump et JD Vance

Des Points de Discorde Majeurs

La Question des Négociations avec Poutine

L’un des principaux points d’achoppement concerne l’approche à adopter envers la Russie. Alors que Trump vante ses relations téléphoniques régulières avec Vladimir Poutine, Zelensky refuse catégoriquement de négocier avec celui qu’il qualifie de « tueur ». Cette différence de perspective illustre deux visions radicalement opposées de la diplomatie internationale.

Une Aide Américaine Sans Reconnaissance

Trump a vivement reproché à Zelensky ce qu’il perçoit comme un manque de gratitude face à l’aide massive fournie par les États-Unis. Le président américain a souligné que son administration avait débloqué des milliards de dollars pour soutenir l’Ukraine, tout en accusant Zelensky d’avoir soutenu ses opposants politiques pendant la campagne électorale américaine.

L’Enjeu Stratégique des Minerais Rares

Un aspect crucial mais moins médiatisé de cette rencontre concerne les ressources naturelles ukrainiennes. Trump a insisté sur un accord portant sur les minerais rares du Donbass, essentiels pour l’industrie technologique et automobile américaine. Cette demande s’inscrit dans la stratégie américaine visant à réduire sa dépendance envers la Chine, mais se heurte aux réticences de Zelensky qui y voit une forme de marchandage.

Divergences sur la Stratégie de Paix

Les approches pour mettre fin au conflit divergent également. Trump préconise un cessez-le-feu rapide et des négociations immédiates, tandis que Zelensky semble réticent à accepter des concessions territoriales qui pourraient être perçues comme une capitulation. Cette divergence fondamentale complique considérablement les perspectives de résolution du conflit.

L’Intervention Remarquée de J.D. Vance

La tension a atteint son paroxysme lorsque le vice-président J.D. Vance est intervenu de manière virulente, accusant Zelensky de manquer de respect envers le peuple américain. Ses propos, particulièrement incisifs, ont remis en question la transparence de l’Ukraine concernant l’utilisation des fonds américains et la gestion globale du conflit par Kyiv.

Un Ultimatum Américain aux Conséquences Incertaines

Face à la résistance de Zelensky, Trump n’a pas hésité à brandir la menace d’un retrait du soutien américain. Cette position ferme s’accompagne d’un ultimatum clair : sans accord rapide, l’aide militaire et financière pourrait être reconsidérée. Trump a souligné que l’Ukraine, en position de faiblesse, devrait faire preuve de plus de souplesse dans les négociations.

Une Rencontre Qui Tourne au Fiasco Diplomatique

L’ampleur de la discorde s’est manifestée par l’annulation abrupte du déjeuner de travail prévu et de la conférence de presse commune. Le protocole diplomatique a volé en éclats lorsque Zelensky a été reconduit à sa voiture prématurément, signe indéniable d’une rupture dans les relations bilatérales.

Implications Géopolitiques et Réactions Internationales

Les médias internationaux ont unanimement qualifié cette rencontre de « surréaliste » et « humiliante ». Les experts en relations internationales craignent que cet affrontement public ne renforce la position de Poutine en exposant les failles de l’alliance occidentale. Parallèlement, l’Union Européenne, mise à l’écart de ces discussions, pourrait être contrainte de redéfinir sa propre stratégie vis-à-vis du conflit ukrainien.

Un Tournant Décisif pour l’Ukraine

Cette confrontation diplomatique marque indéniablement un tournant dans le conflit ukrainien. Les désaccords profonds entre les États-Unis et l’Ukraine, désormais exposés au grand jour, fragilisent la position de Zelensky tant sur la scène internationale que dans son propre pays. La menace d’un retrait du soutien américain, couplée aux intérêts économiques divergents, crée un climat d’incertitude préoccupant pour l’avenir de l’Ukraine.

L’issue de cette crise diplomatique pourrait accélérer la recherche d’une solution négociée, mais risque également d’affaiblir considérablement la position ukrainienne face à la Russie. Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer si ce clash historique entre Trump et Zelensky conduira à une redéfinition complète de la stratégie occidentale concernant le conflit ukrainien.

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Scandale à l’Agence Française de Développement (AFD) : Révélations Chocs et Contre-attaque

SOurce : Sud Radio (Alexis Poulain)

L’Agence Française de Développement (AFD), institution phare de l’aide publique au développement, se retrouve au cœur d’une polémique grandissante. Des voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme des dérives et un gaspillage de l’argent des contribuables français. Parmi les critiques les plus virulentes, on retrouve Guillaume Bigot, député, et Sarah Knafo, eurodéputée, dont les révélations ont mis en lumière des pratiques jugées scandaleuses.

Les critiques de Guillaume Bigot : Un système opaque et inefficace

Guillaume Bigot, lors d’une intervention sur Sud Radio, a exposé les conclusions de son rapport sur l’aide publique au développement. Il dénonce un système d’une complexité telle qu’il est impossible d’y voir clair. Sur les 15 milliards d’euros alloués à l’aide publique au développement, seuls 5 milliards seraient réellement consacrés à cet objectif.

Bigot pointe du doigt des dépenses qu’il juge injustifiables, comme 50 000 € pour un PDF de quatre pages sur le genre et le climat, ou encore 35 000 € pour financer un musée à la gloire de rois esclavagistes au Bénin1. Il s’interroge également sur l’opportunité d’aider financièrement des pays du Sahel qui ont chassé la France, ou de verser 25 millions d’euros à l’Algérie alors que des problèmes persistent dans les quartiers français.

Le député met en lumière le jeu trouble des prêts accordés par l’AFD. Si certains prêts sont bonifiés, c’est-à-dire à des taux inférieurs à ceux du marché, la France se porte garante en cas de non-remboursement. Bigot dénonce également le fait que l’État ne soit pas majoritaire au sein du conseil d’administration de l’AFD, ce qui permettrait de masquer la dette de l’agence.

Pour Bigot, l’aide publique au développement est un « système de Ponzi », où la France emprunte sur les marchés financiers pour prêter à des pays qui ne rembourseront jamais. Il critique l’absence de contrôle et le manque de transparence, et propose un moratoire sur l’aide non humanitaire, ainsi qu’une évaluation rigoureuse des projets.

Sarah Knafo et les « projets ubuesques » de l’AFD

Sarah Knafo, eurodéputée, s’est également emparée du dossier de l’AFD, dénonçant des dépenses qu’elle qualifie d' »ubuesques ». Elle cite notamment des projets tels que la protection de la source d’un fleuve en Chine (65 millions d’euros), le renforcement de l’égalité de genre en Albanie (51 millions d’euros), ou encore le financement d’un cirque en Afrique du Sud (30 000 €).

Knafo s’interroge sur la pertinence de ces dépenses, alors que la France est confrontée à des difficultés économiques et sociales. Elle remet en question la capacité de l’AFD à contrôler l’utilisation des fonds, notamment à Gaza, où elle craint que l’argent ne soit intercepté par le Hamas.

La réponse de Sarah Knafo aux « mensonges » de l’AFD

Face aux critiques, l’AFD a tenté de se défendre, arguant que l’aide publique au développement est rentable et bénéfique pour les entreprises françaises. Sarah Knafo a répliqué en publiant un « thread » sur X, où elle démonte point par point les arguments de l’agence.

Elle affirme notamment que :

L’aide publique au développement coûte 15 milliards d’euros aux Français chaque année8.

97 % de l’aide est distribuée sous forme de dons, et non de prêts.

La France a versé 278 millions d’euros de dons à la Chine entre 2018 et 20209.

Les prêts de l’AFD sont à 0 %, et l’État français compense la différence.

Une partie des prêts ne sera jamais remboursée, et l’État annule régulièrement des créances9.

L’AFD a une dette de 60 milliards d’euros, qui ne cesse de s’aggraver.

Loin de renforcer l’influence française, 75 % des financements sont conditionnés par des critères idéologiques.

L’AFD applique la règle du « déliement » de l’OCDE, ce qui empêche de favoriser les entreprises françaises.

L’aide publique au développement ne réduit pas l’immigration.

Knafo dénonce également le nouveau siège somptuaire de l’AFD, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, ainsi que les salaires élevés des dirigeants. Elle accuse l’agence de dissimuler une dette hors de contrôle et de gaspiller l’argent des Français.

Un débat nécessaire pour une aide au développement plus efficace

Les critiques formulées par Guillaume Bigot et Sarah Knafo mettent en lumière les dysfonctionnements et les dérives potentielles de l’AFD. Si l’aide au développement reste un objectif noble, il est impératif de s’assurer que l’argent des contribuables français est utilisé de manière efficace et transparente. Un débat public est nécessaire pour définir les priorités de l’aide au développement et mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux.

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