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Douloureuse audition du commissaire européen Stéphane séjourné.

Trois interventions de parlementaires européens lors de l’audition du commissaire européen Stéphane Séjourné.

Sarah Knafo : Mon audition de Stéphane Séjourné au Parlement européen

Manque de qualifications et favoritisme ?

Les qualifications de Stéphane Séjourné pour le poste de commissaire européen sont remises en question. Marion Maréchal souligne son manque d’expérience dans le secteur privé et industriel, pointant du doigt son soutien aux politiques du Pacte vert qu’elle juge néfastes pour l’industrie européenne. Sarah Knafo va plus loin en affirmant qu’il n’était pas le premier choix d’Emmanuel Macron et que sa nomination est due uniquement au favoritisme du président français.

Un commissaire européen au service de la France ou de l’Europe ?

La question de la loyauté de Stéphane Séjourné envers la France est également soulevée. Sarah Knafo l’accuse de ne pas défendre les intérêts français et de se contenter d’exécuter les ordres d’Ursula von der Leyen. Virginie Joron, quant à elle, regrette que les entreprises européennes ne soient pas mentionnées dans les instructions reçues par le commissaire et dénonce l’attribution de contrats importants à des entreprises américaines. Elle l’interroge sur la définition d’une « entreprise européenne » et l’exhorte à favoriser les entreprises européennes dans les marchés publics.

Une vision critiquée pour l’industrie européenne

Les parlementaires s’inquiètent de l’impact des politiques européennes sur l’industrie. Sarah Knafo dénonce les normes et régulations excessives qui, selon elle, étouffent les entreprises européennes et les rendent moins compétitives face à la Chine et aux États-Unis. Elle s’interroge sur la stratégie de Stéphane Séjourné pour faire face à la concurrence internationale et l’accuse de se focaliser sur des questions secondaires comme la « neutralité climatique » et la diversité dans les conseils d’administration.

Des réponses évasives ?

Face à ces critiques, Stéphane Séjourné se défend en mettant en avant sa volonté de défendre l’intérêt général européen. Il insiste sur l’importance des résultats et promet d’être jugé sur ses actions concrètes. Cependant, certains de ses arguments, notamment sur la standardisation, semblent manquer de précision et de conviction, laissant planer le doute sur sa capacité à répondre aux défis auxquels l’industrie européenne est confrontée.

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