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Scandale à l’Agence Française de Développement (AFD) : Révélations Chocs et Contre-attaque

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L’Agence Française de Développement (AFD), institution phare de l’aide publique au développement, se retrouve au cœur d’une polémique grandissante. Des voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme des dérives et un gaspillage de l’argent des contribuables français. Parmi les critiques les plus virulentes, on retrouve Guillaume Bigot, député, et Sarah Knafo, eurodéputée, dont les révélations ont mis en lumière des pratiques jugées scandaleuses.

Les critiques de Guillaume Bigot : Un système opaque et inefficace

Guillaume Bigot, lors d’une intervention sur Sud Radio, a exposé les conclusions de son rapport sur l’aide publique au développement. Il dénonce un système d’une complexité telle qu’il est impossible d’y voir clair. Sur les 15 milliards d’euros alloués à l’aide publique au développement, seuls 5 milliards seraient réellement consacrés à cet objectif.

Bigot pointe du doigt des dépenses qu’il juge injustifiables, comme 50 000 € pour un PDF de quatre pages sur le genre et le climat, ou encore 35 000 € pour financer un musée à la gloire de rois esclavagistes au Bénin1. Il s’interroge également sur l’opportunité d’aider financièrement des pays du Sahel qui ont chassé la France, ou de verser 25 millions d’euros à l’Algérie alors que des problèmes persistent dans les quartiers français.

Le député met en lumière le jeu trouble des prêts accordés par l’AFD. Si certains prêts sont bonifiés, c’est-à-dire à des taux inférieurs à ceux du marché, la France se porte garante en cas de non-remboursement. Bigot dénonce également le fait que l’État ne soit pas majoritaire au sein du conseil d’administration de l’AFD, ce qui permettrait de masquer la dette de l’agence.

Pour Bigot, l’aide publique au développement est un « système de Ponzi », où la France emprunte sur les marchés financiers pour prêter à des pays qui ne rembourseront jamais. Il critique l’absence de contrôle et le manque de transparence, et propose un moratoire sur l’aide non humanitaire, ainsi qu’une évaluation rigoureuse des projets.

Sarah Knafo et les « projets ubuesques » de l’AFD

Sarah Knafo, eurodéputée, s’est également emparée du dossier de l’AFD, dénonçant des dépenses qu’elle qualifie d' »ubuesques ». Elle cite notamment des projets tels que la protection de la source d’un fleuve en Chine (65 millions d’euros), le renforcement de l’égalité de genre en Albanie (51 millions d’euros), ou encore le financement d’un cirque en Afrique du Sud (30 000 €).

Knafo s’interroge sur la pertinence de ces dépenses, alors que la France est confrontée à des difficultés économiques et sociales. Elle remet en question la capacité de l’AFD à contrôler l’utilisation des fonds, notamment à Gaza, où elle craint que l’argent ne soit intercepté par le Hamas.

La réponse de Sarah Knafo aux « mensonges » de l’AFD

Face aux critiques, l’AFD a tenté de se défendre, arguant que l’aide publique au développement est rentable et bénéfique pour les entreprises françaises. Sarah Knafo a répliqué en publiant un « thread » sur X, où elle démonte point par point les arguments de l’agence.

Elle affirme notamment que :

L’aide publique au développement coûte 15 milliards d’euros aux Français chaque année8.

97 % de l’aide est distribuée sous forme de dons, et non de prêts.

La France a versé 278 millions d’euros de dons à la Chine entre 2018 et 20209.

Les prêts de l’AFD sont à 0 %, et l’État français compense la différence.

Une partie des prêts ne sera jamais remboursée, et l’État annule régulièrement des créances9.

L’AFD a une dette de 60 milliards d’euros, qui ne cesse de s’aggraver.

Loin de renforcer l’influence française, 75 % des financements sont conditionnés par des critères idéologiques.

L’AFD applique la règle du « déliement » de l’OCDE, ce qui empêche de favoriser les entreprises françaises.

L’aide publique au développement ne réduit pas l’immigration.

Knafo dénonce également le nouveau siège somptuaire de l’AFD, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, ainsi que les salaires élevés des dirigeants. Elle accuse l’agence de dissimuler une dette hors de contrôle et de gaspiller l’argent des Français.

Un débat nécessaire pour une aide au développement plus efficace

Les critiques formulées par Guillaume Bigot et Sarah Knafo mettent en lumière les dysfonctionnements et les dérives potentielles de l’AFD. Si l’aide au développement reste un objectif noble, il est impératif de s’assurer que l’argent des contribuables français est utilisé de manière efficace et transparente. Un débat public est nécessaire pour définir les priorités de l’aide au développement et mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux.

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